Utamaro Kitagawa

L’estampe fait la parodie du second acte du drame Les 47 ronin, dans lequel un jeune aristocrate décide de se venger pour une humiliation qu’il a subie. Dans ce faire, il obtient le soutien de son domestique qui, symboliquement, détache une branche de pin - en signe de mettre en œuvre le projet sanglant. Utamaro suppose que les contemplateurs_trices connaissent la pièce. Au lieu du guerrier, ce sont ici deux belles femmes qui comparaissent, dont l’une montre une branche de pin de la main. Cependant, au lieu de concevoir des projets meurtriers, elles suivent des activités paisibles.