Masque
Masque malangan, 1880 - 1897
A propos de l'objet
Les malangan sculptés dans du bois léger font partie des festivités funéraires malangan qui s’étendent sur plusieurs années et se terminent par une grande célébration dans la partie nord de l’île de Nouvelle-Irlande. C’est là que ces sculptures délicates sont présentées ou portées pendant la danse. Les malangan sont commandés auprès de spécialistes par les membres de la famille du défunt. Les motifs sculptés dans le bois et peints avec soin montrent la vie et la personnalité du défunt en rapport à un ordre de la société, par exemple l’appartenance à un groupement familial ayant des affinités avec les serpents, les oiseaux ou les poissons. Cette imagerie est lue par les autochtones. Elle confirme l’ordre social qui a été troublé par la disparition du défunt et qui peut être réorganisé en lui faisant les adieux.
Beaucoup de sculptures malangan sont abandonnées après la cérémonie quand elles ont rempli leur fonction, se délabrent ou bien sont vendues à des Européens, depuis déjà la fin du XIXe siècle. Les fêtes malangan sont encore pratiquées à ce jour, néanmoins adaptées au contexte chrétien. Ce masque appartenait à Robert Beirer de Sipplingen qui fut assistant de l’entrepôt de la Compagnie de Nouvelle-Guinée à la fin du XIXe siècle et céda une grande collection au musée d’ethnologie et d’histoire naturelle de Fribourg.
Beaucoup de sculptures malangan sont abandonnées après la cérémonie quand elles ont rempli leur fonction, se délabrent ou bien sont vendues à des Européens, depuis déjà la fin du XIXe siècle. Les fêtes malangan sont encore pratiquées à ce jour, néanmoins adaptées au contexte chrétien. Ce masque appartenait à Robert Beirer de Sipplingen qui fut assistant de l’entrepôt de la Compagnie de Nouvelle-Guinée à la fin du XIXe siècle et céda une grande collection au musée d’ethnologie et d’histoire naturelle de Fribourg.